Les arts
Reconnaissance
Ton regard d’alors déjà m’avait comme jamais bel et bien fasciné
Les espaces de sa force
J’étais promis à la clarté d’heures nouvelles
Comment t’atteindre, là pourtant, brillant si loin ?
La sympathie de tes yeux
m’esquissait le profil de tes victoires secrètesEt puisqu’à la courbe parfaite de ton monde intérieur,
tu cherchais la droiture, celle qui rejoint, qui recrée,
j’ai chassé volontaire les rêves de la solitude
jusqu’au coeur véridique et plus ferme
où la liberté jaillit de l’aveuRien
ne m’éloignait plus de toiJe t’ai revu, battu jusqu’au sang, fuyant le temps d’une trêve
Rendu au silence, à la douce ascèse du secret,
une force m’animeQuel homme peut se vanter d’un bonheur qu’il n’a pas désiré?
Terre aride maintenant qu’irrigue ma seule volonté,
en faire éclore une nouvelle bontéTu marques de ton souvenir mes fragiles prémices
Que rien ne me ravisse la reconnaissance des heures
où la grâce n’avait où se cacher